Quatre étapes pour vous aider à financer votre entreprise du secteur des aliments et des boissons
Tout le monde a adoré votre produit, de votre tante au patron de votre meilleur ami. Vous avez maintenant besoin de financement pour lancer votre entreprise, mais honnêtement, la conversation au sujet de la planification financière vous met mal à l’aise.
Que vous soyez au stade d’amorçage de votre entreprise ou que vous ayez déjà vendu des milliers de bouteilles de la sauce BBQ secrète de votre famille, voici quelques conseils pour vous aider à partir du bon pied.
1. Dresser un plan
Bon nombre d’entrepreneurs piétinent à l’étape de la planification d’entreprise parce qu’ils l’assimilent à des réponses qu’ils ne possèdent pas. Toutefois, Dana McCauley, directrice de l’expérience client du Réseau canadien d’innovation en alimentation, indique que la création d’un plan vous permet d’obtenir des réponses et de cristalliser votre vision.
Voyez votre plan d’affaires comme la feuille de route qui vous permettra d’atteindre vos buts et vos objectifs et de prospérer.
L’établissement d’un plan d’affaires vous offre l’occasion d’explorer des questions que des personnes comme les partenaires financiers vous poseront. Vous établirez les buts que vous souhaitez atteindre, les paramètres de fixation des prix, les modalités de distribution, des prévisions et les aspects pour lesquels vous avez besoin d’aide, entre autres. Votre plan doit être un document concis qui s’enrichit et évolue en même temps que votre entreprise.
Les entreprises en croissance rapide mettent leur plan à jour plus souvent que les autres. Certaines entreprises dans des secteurs de longue date se contentent d’un plan de deux à trois pages, alors que les entreprises plus techniques et innovantes ont des plans de plusieurs pages qu’elles mettent à jour jusqu’à deux fois par année. Le temps investi et le niveau de détails requis sont fonction de la complexité de l’entreprise.
Voyez votre plan d’affaires comme la feuille de route qui vous permettra d’atteindre vos buts et vos objectifs et de prospérer. C’est aussi la clé qui ouvre la porte à du financement.
2. Chercher de l’aide et des ressources extérieures
Plusieurs modèles sont offerts en ligne, mais Mme McCauley suggère aux entrepreneurs d’utiliser des modèles d’affaires sous forme de tableau [en anglais seulement] pour partir du bon pied. Ce type de modèle sous forme de cases et de catégories vous permet de réfléchir à des aspects comme les ressources principales, les sources de revenus et les relations avec la clientèle.
À mesure que des questions seront soulevées, vous ajouterez de nouvelles informations dans votre modèle. Après y avoir consacré quelques semaines ou quelques mois, vous aurez en main un plan d’affaires solide.
Certains organismes, comme des incubateurs et des bureaux de développement économique, offrent des conseils en matière de planification d’entreprise. Vous pouvez aussi participer à des ateliers de formation intensive destinés aux entreprises en démarrage. Des organisations comme le Conseil national de recherches du Canada offrent aussi des conseils stratégiques en matière d’affaires ou d’innovation pour faciliter la planification, explique Tamara Kononoff, conseillère en technologie industrielle du Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada.
3. Déterminer le stade de maturité de votre entreprise
Sachez à quel stade se trouve votre entreprise. Êtes‑vous à l’étape de l’idéation, où les idées se concrétisent par la recherche et le développement initial? Ou êtes‑vous passé au stade d’amorçage ou de démarrage?
Au stade de l’idéation, le financement provient de la poche de l’entrepreneur lui‑même ou de celle d’amis et de membres de la famille. Certaines universités qui offrent des fonds pour la recherche et le développement peuvent aussi jouer un rôle, de même que des associations de l’industrie ou encore des partenaires internationaux qui octroient du financement pour la R et D.
Les entreprises aux stades d’amorçage, de démarrage, de croissance, d’expansion et de commercialisation ont toutes leurs propres sources de financement, mais plusieurs se chevauchent. Aux stades d’amorçage et de démarrage, les investisseurs exigent que le produit soit déjà commercialisé, un peu comme les investisseurs de l’émission Dans l’œil du dragon, où l’on présente des produits existants.
4. Évaluer les options qui s’offrent à vous
Aux stades de démarrage et de croissance, le capital-risque peut devenir une option.
Rebbecca Clarke, vice‑présidente et trésorière de FAC, indique que le capital‑risque suppose la prise de participation de l’investisseur dans l’entreprise. Il n’y a pas que l’argent en jeu; il faut aussi tenir compte de l’harmonisation des intérêts et des avantages que vous‑même et l’investisseur tirerez. Certains coachs aident à établir des ententes de capital‑risque qui permettent de déterminer les bons partenaires.
Parmi les sources potentielles de capital‑risque, on compte les investisseurs providentiels, les sociétés de capital‑risque et les investisseurs institutionnels. Mme Clarke souligne que le point en commun entre ces bailleurs de fonds est qu’ils sont prêts à aider les entreprises à se développer rapidement lorsque les autres formes de financement nécessaires pour faire le saut ne sont pas facilement accessibles.
Ressources supplémentaires et organismes pouvant vous aider
Agriculture et Agroalimentaire Canada coordonne les efforts déployés par le gouvernement fédéral pour assurer la croissance et le développement du secteur et offre une liste interrogeable sur son site Web. Plusieurs organismes gouvernementaux jouent aussi un important rôle de soutien.
Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
Le Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada
L’incubateur Emergence
Article par : Ronda Payne
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