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Fabrication alimentaire  : six conseils pour transformer un passe-temps en entreprise

4 min de lecture

Dans le domaine des produits alimentaires, il y a différentes façons de passer du statut d’artisan à celui d’entrepreneur, mais tous ceux qui font la transition ont certains points en commun. 

Comme plusieurs transformateurs d’aliments, Caramel Fait Avec Amour a commencé à la maison. C’est dans une cuisine que la recette a été inventée pour répondre à des besoins personnels. 

Sonia Robitaille-Jacob et Marie-Pier Moreau, des amies d’enfance, se réunissaient chaque année afin de passer une fin de semaine à cuisiner pour Noël. Elles préparaient entre autres une tartinade au caramel, cadeau fort apprécié. Les commentaires des parents et amis sur cette tartinade étaient tellement élogieux que le duo a décidé de la commercialiser. 

Les débuts de Wolseley Kombucha (en anglais seulement) de Michelle Leclair sont similaires. Michelle a commencé à concocter du kombucha dans sa cuisine en 2016, et lorsqu’elle a partagé le projet qui la passionne sur les médias sociaux, elle a constaté qu’il était possible d’aller de l’avant.  

Elle a passé les premières années à jongler avec son emploi à temps plein de technicienne en IRM et son passe-temps, mais elle consacrait de plus en plus de temps à Wolseley Kombucha. Après avoir partagé une cuisine pendant trois ans, elle a ouvert la première brasserie de kombucha au Manitoba en janvier 2020. Aujourd’hui, elle dirige une entreprise solide avec une équipe de quatre personnes à temps plein.  

Cependant, le démarrage d’une entreprise comporte des défis, en particulier pour les personnes qui n’ont pas d’expérience dans le domaine des affaires. Voici six conseils que les propriétaires de Caramel Fait Avec Amour et Wolseley Kombucha jugent essentiels pour transformer un passe-temps en entreprise : 

1. S’entourer d’experts 

« C’est vraiment important de s’entourer de personnes ayant de l’expertise avec les employés, les partenaires, les partenaires financiers et les fournisseurs », affirment Sonia Robitaille-Jacob et Marie-Pier Moreau.  

Des mentors et des experts commerciaux ont aidé le duo à renforcer leurs plans, du développement de l’entreprise à la commercialisation. 

2. Rechercher des subventions publiques 

Selon Michelle Leclair, le financement public a joué un rôle crucial dans l’établissement de l’entreprise Wolseley Kombucha. Elle estime avoir reçu des milliers de dollars en financement public, principalement par l’entremise de programmes provinciaux. 

« Les gens ne se rendent pas compte de l’ampleur des fonds disponibles pour les jeunes entrepreneurs », déclare-t-elle, ajoutant que la recherche de subventions est devenue un véritable passe-temps.  

3. Écouter et apprendre 

Michelle Leclair décrit le réseautage comme un excellent moyen d’appuyer le démarrage d’une entreprise. 

Elle est membre de plusieurs réseaux professionnels, tels que Food and Beverage Manitoba et West End BIZ de Winnipeg, qui l’ont aidée à obtenir des subventions et l’ont mise en contact avec des personnes partageant les mêmes idées et comprenant les défis liés à la création d’une entreprise. 

« Si vous souhaitez devenir entrepreneur, il faut aller dans une pièce remplie d’entrepreneurs en herbe  », dit-elle. 

En même temps, vous devez continuer d’entretenir votre lien avec votre partenaire d’affaires initial. Sonia Robitaille-Jacob et Marie-Pier Moreau accordent une grande importance à la communication entre elles.  

«  Dans les moments où le niveau de stress est élevé, la clé réside dans la communication, disent-elles. Soyons réalistes : il faut savoir que chacune va avoir une idée ou une opinion différente pour atteindre le but commun de faire croître l’entreprise, mais l’objectif premier est de mousser notre produit et d’augmenter sa popularité.  » 

Il est essentiel de garder en tête le but commun et de communiquer afin de l’atteindre. 

4. Prendre du temps pour soi 

L’entrepreneuriat est tristement connu pour son taux d’épuisement professionnel, de nombreux propriétaires de petites entreprises ayant tendance à travailler – ou du moins à penser au travail – à toute heure du jour et de la nuit. 

Dans le cadre d’un sondage mené en 2023 par la Banque de développement du Canada, 45 % des propriétaires d’entreprise au pays ont révélé avoir eu des problèmes de santé mentale l’année dernière, alors que plus de la moitié d’entre eux se sont dits préoccupés par leur équilibre travail-vie personnelle, soit une hausse par rapport à 45 % l’année précédente. 

« Il ne m’a fallu que quatre ans pour y parvenir, mais je pense qu’il est important de limiter l’accès que les gens ont à vous et de faire le vide dans votre esprit, tout simplement », explique Mme Leclair. 

5. Célébrer toutes les victoires 

Souligner les réalisations, aussi petites soient-elles, peut suffire à donner de l’élan et de la motivation, déclare Michelle Leclair. «  Même si nous avons juste obtenu une deuxième chambre froide, il vaut la peine de célébrer parce que nous avons atteint un objectif. C’est une motivation supplémentaire pour poursuivre notre bon travail. Il faut célébrer ces victoires  ». 

On peut souligner ces accomplissements aussi simplement qu’en informant les employés ou en se joignant à des groupes où partager les réalisations des entreprises fait partie du programme. 

6. Passer à l’action! 

«  N’attendez pas le meilleur moment, avertissent Sonia Robitaille-Jacob et Marie-Pier Moreau. Si vous avez la fibre de l’entrepreneuriat, vous devez agir. Foncez tête première, n’hésitez pas et prenez les risques nécessaires pour y arriver.  »