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Une cliente de Financement agricole Canada enthousiaste à l’idée de participer au Programme d’incitatifs aux pratiques durables

19 juin 2023

L’éleveuse de bovins Julie Dawson s’intéresse au Programme d’incitatifs aux pratiques durables de Financement agricole Canada (FAC) depuis son lancement l’année dernière et était heureuse d’apprendre qu’elle pourrait maintenant faire une demande d’incitatif.

Les clients admissibles peuvent faire une demande d’incitatif FAC grâce aux partenariats avec la Table ronde canadienne sur le bœuf durable (TRCBD) et McCain Foods. Le programme d’incitatifs aux pratiques durables de Cargill est aussi accessible cette année.

« Mon mari et moi aimons maîtriser la situation et considérons que notre exploitation agricole est d’avant-garde. Nous cherchons toujours à nous dépasser et à voir ce que nous pouvons faire pour considérer ce qui nous tient vraiment à cœur, a expliqué Julie. Avec notre troupeau de bovins de boucherie, il nous a semblé que le Programme d’incitatifs aux pratiques durables de FAC contribuerait à reconnaître ce que nous faisions déjà. »

Julie dirige une exploitation agricole mixte dans l’Est de l’Ontario avec son mari Andrew.

Elle a suivi le processus qui consiste à obtenir, pour son exploitation bovine, une certification de production de bœuf durable par l’entremise du programme Verified Beef Production Plus [en anglais], un partenaire de la Table ronde canadienne sur le bœuf durable [en anglais].

Elle a discuté avec sa directrice des relations d’affaires de FAC à propos d’une soumission de demande au titre du programme d’incitatifs.

« Leslie est parfaitement au courant du genre de choses que nous accomplissons, alors je ne pense pas qu’elle était surprise que nous voulions soumettre une demande. »

Pour poser sa candidature, l’exploitation des producteurs de bovins doit être certifiée durable par la TRCBD. C’est un processus que Julie a effectué l’été dernier. Il a fallu notamment mettre à jour les stratégies relatives à la tenue de registres de l’exploitation des Dawson et accueillir un vérificateur du programme Verified Beef Production Plus à la ferme. Celui-ci a vérifié les soins aux animaux, l’entreposage des pesticides, la provenance des aliments pour animaux et l’utilisation des pesticides sur les terres fourragères.

Les Dawson voulaient que leur exploitation soit certifiée durable parce qu’ils ont perçu l’occasion d’être reconnus pour le travail qu’ils faisaient déjà.

« Nous observons des pratiques de conservation du sol depuis 20 ans. Nous croyons qu’il faut perturber le sol et les microbes le moins possible. Nos bovins de boucherie s’inscrivent dans cette perspective globale. Nous pratiquons le pâturage en rotation depuis de nombreuses années. Nous essayons d’utiliser la terre d’une manière qui la laissera dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvée. C’est ce que nous sommes et cela nous correspond naturellement. »

Les Dawson ont également vu la possibilité de vendre leur bœuf à titre de bœuf durable dans des magasins et des marchés locaux, ce qui est une occasion selon eux de parler de durabilité de l’environnement avec leurs clients.

« Les clients veulent s’assurer que nous faisons de notre mieux pour élever cet animal et ce bovin, et l’estampille de la certification est une belle reconnaissance de cela, a expliqué Julie. Les producteurs devraient savoir qu’ils font probablement déjà ce qu’il faut, et obtenir la certification serait la prochaine étape logique. Il est probable qu’ils tiennent déjà leurs registres, prennent déjà soin de leurs bovins d’une manière qui est considérée comme étant positive selon le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage, et qu’ils respectent déjà le code de pratiques. Simplement, ils n’ont peut-être pas regroupé tous les renseignements dans l’un de ces domaines. C’est là le prochain obstacle dans l’industrie, et le secteur des services financiers devra aider les producteurs à prendre conscience de cet aspect. »

Julie est reconnaissante de l’engagement de FAC en matière de développement durable et y voit une occasion d’informer un plus grand nombre de producteurs au sujet des avantages.