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Tirez parti des avantages indéniables de la biométrie

3 min de lecture

Les systèmes numériques sont omniprésents dans le monde d’aujourd’hui et font tellement partie intégrante de nos vies que nous ne nous rendons même pas compte que nous les utilisons, comme lorsque nous consultons nos téléphones intelligents. L’ajout de données biométriques aux systèmes numériques peut améliorer leur utilité. En agriculture, la biométrie peut être utilisée pour les personnes ou le bétail.

Atténuer les risques de maladie

L’une de ses applications concerne la biosécurité et l’atténuation des risques de maladie. Les gens peuvent transmettre des maladies par inadvertance, en particulier lorsqu’ils se rendent d’une ferme à l’autre dans le cadre de leur travail quotidien. Un système de gestion de la biosécurité utilisant la reconnaissance faciale pour contrôler l’entrée dans les bâtiments d’élevage peut contribuer à réduire les risques.

Parmi ces systèmes figure ProtocolMD, proposé par Farm Health Guardian. « De la même façon que vous déverrouillez votre téléphone portable en utilisant les caractéristiques de votre visage, vous pouvez ouvrir la porte de vos bâtiments d’élevage, indique Rob Hannam, président-directeur général de l’entreprise. Ce sont les cerveaux à l’origine de ce système qui sont la véritable clé de sa réussite. Nous surveillons les exploitations dans lesquelles vous vous êtes rendus récemment au sein de ce réseau, et si l’état sanitaire est différent, ou si vous vous êtes rendu il y a deux jours dans une exploitation où une maladie s’est déclarée, la porte ne se déverrouillera pas. » ProtocolMD aide les exploitants agricoles et les entreprises agroalimentaires à passer à la vitesse supérieure en matière de biosécurité.

Identifier le bétail

L’identification du bétail est une autre application de la biométrie, comme dans le cas de OneCup AI. Le système Bovine Expert Tracking and Surveillance (BETSY) se compose d’un pipeline d’intelligence artificielle en infonuagique et de caméras permettant d’identifier et de suivre les animaux sous presque tous les angles. BETSY est installé à proximité d’un lieu de rassemblement de bovins, comme un distributeur d’aliments. « Chaque animal comporte 52 points qui nous permettent de recueillir des données, explique Mokah Shmigelsky, président-directeur général de l’entreprise. Dès que BETSY identifie un animal, le système recueille des données chaque fois qu’il le voit et génère un historique de l’animal. »

Les clients peuvent voir leurs bovins en temps réel et les éleveurs peuvent recevoir des alertes si une vache est sur le point de vêler ou si elle est en œstrus et prête pour la reproduction.

Le système numérise, automatise et transmet les renseignements sur la traçabilité et la production pour permettre aux agriculteurs de mieux comprendre leurs activités tout en se conformant à la réglementation.

Le logiciel PrüvIT utilise également la biométrie pour l’identification des animaux – FaceIT – pour l’identification des moutons. « L’objectif est de faciliter l’automatisation des données pour la production de rapports de traçabilité et la collecte autonome de données », explique Corlena Patterson, présidente-directrice générale de PrüvIT. Le système numérise, automatise et transmet les renseignements sur la traçabilité et la production pour permettre aux agriculteurs de mieux comprendre leurs activités tout en se conformant à la réglementation. FaceIT peut identifier un animal sous différents angles.

« Outre la traçabilité, l’utilisation de la vision par caméra et de la biométrie rend la collecte de données plus autonome, réduisant ainsi la main-d’œuvre nécessaire à la collecte de certaines informations », explique Mme Patterson.

OneCup AI et PrüvIT peuvent tous deux être utilisés pour d’autres espèces de bétail, comme les chevaux et les chèvres.

Qu’elle soit utilisée pour obtenir des données sur la production ou pour améliorer la gestion de la biosécurité, la biométrie renforce les systèmes numériques, ce qui pourrait révolutionner la gestion des exploitations agricoles.

D’après un article de l’AgriSuccès par Lorraine Stevenson-Hall.