Cheminer plus facilement vers la retraite grâce aux REER et aux CELI
Pour les producteurs agricoles, il peut être difficile d’épargner de l’argent en vue de la retraite, en particulier s’ils ont réinvesti tous leurs fonds supplémentaires dans leur exploitation au fil des ans pour l’achat d’actifs comme des animaux, des terres ou de l’équipement.
La chose la plus importante à savoir au sujet des REER et des CELI est lequel utiliser et dans quelles circonstances.
Toutefois, l’ajout de régimes d’épargne extérieurs à votre exploitation agricole peut faciliter le processus d’épargne‑retraite. La diversification de vos régimes d’épargne peut vous donner accès à des fonds après votre retraite de l’agriculture tout en créant un coussin de sécurité pour protéger ces fonds des fluctuations du marché.
Une meilleure planification grâce à un régime d’épargne contribuera à faciliter le passage de la vie agricole active à la retraite. Les régimes enregistrés d’épargne‑retraite (REER) et les comptes d’épargne libres d’impôt (CELI) sont deux types de véhicules d’épargne fréquemment utilisés.
On remarque à la fois des similitudes et des différences bien précises entre les REER et les CELI. Du point de vue de la retraite et de la fiscalité, il importe de comprendre qui devrait utiliser ces véhicules d’épargne et dans quelles circonstances.
Similitudes entre les REER et les CELI
Voici quatre points communs entre les REER et les CELI :
Les fonds accumulés demeurent libres d’impôt tant qu’ils restent placés dans les comptes d’épargne. Cela signifie que, puisque les gains sont réinvestis dans les comptes d’épargne, vous ne recevrez pas de feuillet annuel vous enjoignant de payer de l’impôt sur vos gains.
Il faut respecter les plafonds de cotisation afin d’éviter des pénalités pour cotisations excédentaires. Le plafond de cotisation d’un REER est calculé en fonction des revenus touchés l’année précédente, à un taux de 18 %.
Les CELI ont une limite fixe pour tous les contribuables âgés de 18 ans ou plus.
Les droits de cotisations inutilisés des REER et des CELI peuvent être reportés indéfiniment aux années ultérieures.
Les types de placements admissibles sont les mêmes pour l’un ou l’autre de ces véhicules d’épargne (actions de sociétés cotées en bourse, fonds communs de placement, certificats de placement garanti (CPG) ou simple compte d’épargne à intérêt élevé dans une institution financière).
Différences entre les REER et les CELI
Voici trois caractéristiques qui distinguent les REER des CELI :
Le montant que vous cotisez à un REER peut être déduit de votre revenu imposable, tandis que le montant que vous déposez dans un CELI n’est pas déductible.
Les retraits de fonds entraînent des résultats différents pour chaque régime.
Le montant initial placé dans un REER ainsi que les gains accumulés deviennent imposables au moment de leur retrait. Par conséquent, une planification appropriée est nécessaire pour retirer les fonds d’une manière avantageuse sur le plan fiscal.
Le montant initial placé dans un CELI et les gains accumulés ne sont pas imposables au moment de leur retrait.
Au décès de leur détenteur, les REER ne peuvent être transférés qu’au conjoint ou à la conjointe sans répercussions fiscales immédiates, et ce sera au conjoint survivant ou à la conjointe survivante de payer de l’impôt au moment du retrait des fonds.
Dans le cas d’un CELI, la valeur des placements peut être transférée à n’importe quel bénéficiaire d’une succession au décès du détenteur du compte. Toutefois, les gains accumulés à partir de la date du décès seront imposables pour le bénéficiaire.
Lequel est préférable?
La chose la plus importante à savoir au sujet des REER et des CELI est lequel utiliser et dans quelles circonstances.
Les CELI pourraient être utilisés dans les cas où le revenu personnel imposable est peu élevé et qu’une déduction fiscale n’est pas nécessaire. Pour les années où votre revenu personnel se situe dans des fourchettes d’imposition supérieures, vous pourriez avoir recours à un REER pour réduire votre fardeau fiscal. À votre départ à la retraite, ou les années où votre revenu se situe dans une fourchette d’imposition inférieure, vous pouvez retirer les fonds de votre REER et véritablement économiser de l’impôt.
Article par : Lance Stockbrugger
Qui dit printemps dit impôt, ce qui assombrit la plupart des contribuables canadiens, mais les producteurs agricoles ont de nombreux autres échéanciers en matière d’impôts.